Le SUMIKIRI
Art-martial sans compétition, nous travaillons seul ou avec partenaire(s), avec ou sans bâton, dans le respect et à l’écoute de l’Autre. Il s’agit avant tout d’un travail sur soi-même. Le geste harmonieux nécessite de l’équilibre, une bonne coordination, une belle rythmique et de la justesse. A travers la souplesse et la relaxation active du corps et de l’esprit, il s’agit d’être capable de se centrer, de se mettre en mouvement sans se désaxer et de s‘enraciner afin de rayonner le KI.
L’état d’esprit est tout aussi important, c’est pourquoi nous évoluons avec bienveillance en préservant notre santé tout comme celle de nos partenaires.
Jean Daniel Cauhépé
Pratiquant de Judo en 1949, Jean Daniel Cauhépé découvre l’Aïki-Jutsu en 1951 avec Minoru Mochizuki, puis s’initie à l’Aïki-Budo sous la direction de Tadashi Abe dès 1953.En 1958. il devient le premier élève d’André Nocquet de retour du Japon, puis son assistant.En 1962, il perçoit l’aspect « Fudoshin : Sagesse Immobile » et l’authenticité du Budo à travers Aritomo Murashige (9ème dan).
En 1978, il découvre grâce à Koichi Tohei (10ème dan) une systématique de la coordination psychosomatique par la pratique de l’Aïki. En 1986, il fonde avec A. Kuang l’Ecole de Sumikiri dans le but de maintenir l’éthique de la Discipline selon le concept de Non-Violence et de Non-Agir qui permit à Morihei Ueshiba de concevoir le « Budo créateur de Sagesse, de discernement et de Paix ».
Jean Daniel Cauhépé nous a quitté le 07 juillet 2013 mais son esprit demeure. Nous rendons donc hommage à ce grand artiste, notre professeur et père.
Aurore Chatard
Pratiquante d’arts-martiaux depuis trente ans, Aurore Chatard a exploré plusieurs formes et styles. Approfondissant différents aspects, elle a pratiqué le Karaté (plusieurs styles), le Yi-Chuan, le Qi Gong, le Taichi-Chuan, le Taekwondo, les Boxes américaine et anglaise, avant de se consacrer à l’étude de Sumikiri.
Compétitrice, elle a notamment gagné deux fois la coupe de France de Tui Shou en Yi-Chuan et a reçu sa ceinture noire de Karaté l’année de ses 16 ans.
Dévouée à son Dojo, elle en est devenue la Présidente à l’âge de 20 ans.
Grande voyageuse depuis sa plus jeune enfance, elle a également parcouru le monde en tant qu’officier de la Marine Nationale française au travers de plusieurs opérations. Au cours de ses voyages et escales, elle a visité de nombreux Dojos à l’étranger. En quête de rencontres, de méthodologies, de pédagogie, elle a commencé à enseigner en 1991 à un petit groupe d’enfants avant de poursuivre en Allemagne et en France avec des groupes plus importants.
En 1998, elle rencontre Jean-Daniel Cauhépé auprès de qui elle étudie l’Art de Sumikiri et n’a depuis jamais cessé de le pratiquer. Elle crée en 2004, Daikokuten Dojo en France et son petit frère en Suisse en 2016.
Directeur technique de l’Ecole de SUMIKIRI, elle dirige plusieurs fois par an des stages à la Seyne sur Mer.